Plasticiens, poète, éditeur
Plasticiens, poète, éditeur, conférencier
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Lionel BALARD
Graveur
Pour le graveur Lionel Balard, l’image ouvre inexorablement à l’expérience artistique partagée… Si la gravure existe en sa qualité d’estampe, pleine de son sens et totalement autonome, elle est toujours, chez lui, très intimement liée aux diverses activités et catégories artistiques qui le passionnent… Bref, la gravure est au cœur de sa démarche artistique et se lie de façon intrinsèque à la poésie, la peinture, la sculpture, la photographie ou la musique… Elle n’est pas seulement une image accomplie se donnant comme le lieu improbable d’une satisfaction esthétique, elle participe d’un projet artistique plus vaste : celui de faire émerger de l’acte créateur un nouvel objet graphique participant de la relation à l’autre, plus apte à investir le sentiment humain, à favoriser l’ouverture sur le monde actuel.
Plasticien
« C’est contre la mort que j’écris » écrit le poète Alain Borne. C’est cela même que Lionel Balard aurait aimé formuler en premier lieu, au sujet de l’acte de peindre. Il s’agit donc d’un acte de résistance contre la précarité de l’existence humaine et son destin qui la voue à la disparition. C’est aussi un acte de résistance contre l’oubli car nous sommes faits ainsi : les choses, les êtres et les évènements passent et, peu à peu, s’estompent en nous leur souvenir… Par l’acte de création plastique, nous les rappelons à notre conscience. Par conséquent, cela relève d’une posture par laquelle se manifeste inéluctablement le besoin de laisser son empreinte, de marquer son temps, non pour asseoir et faire valoir à la postérité l’étendue relative de son éventuelle célébrité mais seulement pour se sentir conscient d’être-au-monde et de vivre pleinement sous la prégnance du temps qui passe.
Mais encore faudrait-il ajouter qu’un tel acte, parce qu’il implique la production d’images, répond à un irrépressible besoin de montrer, de dénoncer, de témoigner et d’établir une relation singulière avec autrui ; acte qui nécessite de s’ouvrir intensément au perçu, à l’éprouver… et d’en rendre compte par les moyens sensibles de la couleur, de la matière, de la forme, de l’image, etc… Bref, peindre c’est donner à voir ce qui se refuse à la vue ordinaire, c’est faire poindre sur la toile ce qui s’invente lentement dans la durée de la praxis ou qui jaillit dans l’instant de production. C’est faire remonter à la conscience ce qui, dans l’agir et l’éprouver, relève de la fulgurance et de l’immanence du vivre.
Léon BRALDA
Poète
Ecrire est un acte par lequel le poète questionne l’existence, réprime ses peurs… du moins sont-elles dès lors mieux canalisées, contenues, comprises. C’est aussi un acte d’une telle intensité qu’il est possible d’élever la vie au niveau du rêve : on magnifie l’existence, on devient ce grand « meneur de lune » dont parle Joe Bousquet.
De même, faire acte de poésie relève d’un désir d’appropriation du réel, d’un besoin irrépressible de capter cette réalité existentielle, cet entour sensible et opérant qui nous enveloppe et nous pénètre incessamment. Pour le dire autrement, c’est un acte qui oblige à faire l’effort de se vouloir au centre de soi-même, conscient d’agir et d’être agi.
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